Fabriquer ses propres bijoux est une solution efficace et pas chère de porter des bijoux uniques et sur-mesure. On peut aussi offrir ces bijoux créés à la maison à condition évidemment de bien s’appliquer pour un résultat digne des professionnels. Il existe de nombreux matériaux pour créer des bijoux : plumes, coquillages, cuir, ficelles, perles, clous et pics en métal etc. Pour occuper les enfants et les adolescents, la création de bijoux fantaisie avec de la pâte de fimo est très agréable. Bref, il suffit de se rendre dans les magasins de loisirs créatifs pour se rendre compte que le choix est très large. L’achat des matériaux est la première étape de ce genre de bricolage créatif très féminin. Il vaut mieux savoir à l’avance ce qu’on souhaite créer pour bien choisir les couleurs, la longueur des plumes, les différentes associations de matières et de textures etc. Acheter ces accessoires sur internet est bien pratique, mais en boutique on peut directement les toucher et se rendre compte de la qualité. Évidemment, il existe de bonnes adresses proposant des produits de qualité sur internet si on ne peut pas faire autrement. En plus des accessoires principaux pour fabriquer les bijoux, il ne faut pas oublier les fermoirs, les attaches, les chaînes et les fils ou encore les pinces pour saisir plus facilement les accessoires. Les pinces permettent par exemple d’enfiler facilement les perles ou de faire des nœuds avec des fils très fins. Une fois tous les accessoires réunis, on passe à la création proprement dite en tenant compte de quelques astuces. À moins de vouloir un effet particulier, il vaut mieux prendre les mensurations pour que les bijoux ne soient pas trop petits ou trop grands. Pour les boucles d’oreilles par exemple, il vaut mieux que le bijou ne dépasse pas le menton. Pour un cadeau, faites en sorte d’avoir les mesures de la personne (avec la complicité d’un de ses proches par exemple) pour que le bijou lui aille à ravir. Retrouvez plein d'idées de bijoux à faire soi-même sur ce tableau Pinterest : http://www.pinterest.com/bijouxcherie/faire-et-fabriquer-ses-bijoux/
Histoire & fabrication
mardi, août 12 2014
Comment faire ses bijoux soi-même ?
Par Sarah Petit le mardi, août 12 2014, 11:57
mardi, juillet 22 2014
Comment faire expertiser un bijou de valeur ?
Par Sarah Petit le mardi, juillet 22 2014, 12:24
Faire expertiser un bijou a pour objectif de déterminer sa valeur. Cette opération s’avère notamment nécessaire avant la souscription d’une police d’assurance ou sa mise en vente. Plusieurs techniques sont utilisables pour connaître la valeur réelle de vos bijoux.
Qui peut expertiser des bijoux
Différents prestataires effectuent l’expertise de bijoux, gratuitement ou moyennant finances. Dans le premier cas, un commissaire-priseur dans un hôtel des ventes peut réaliser une estimation orale rapide. Aujourd’hui, vous n’avez même plus besoin de vous déplacer grâce à des sites tels qu’www.expertissim.com. Il vous suffit de leur faire parvenir des photos du bijou pour obtenir une pré-expertise gratuite, et le service est désormais accessible sur Smartphone grâce à l’application mobile dédiée. Pour un nombre limité de requêtes, vous n’aurez aucun mal à dénicher des plateformes de ce type. Toutefois, ces estimations n’ont aucune valeur si une attestation officielle est requise. Si vous souhaitez souscrire une assurance par exemple, un écrit est indispensable. Dans ce cas, vous devrez rémunérer un expert.
Comment choisir un expert ?
Pour une assurance, évitez les pertes de temps, demandez directement à l’assureur la liste des experts agréés parmi lesquels faire votre choix. Dans toutes les autres situations, faites appel à un expert indépendant, c’est-à-dire qui n’achète ni ne vend de bijoux, mais réalise uniquement des estimations, ce qui garantit l’objectivité de son travail. Pour sélectionner un expert, voici les critères essentiels : ses compétences (justifiées par ses qualifications et son expérience), ses références (notamment son appartenance à des associations professionnelles), le matériel dont il dispose et les méthodes dont il se sert. Quant à la question du calcul de ses honoraires, il existe deux méthodes : un pourcentage de la valeur du bijou ou un forfait basé sur le temps requis pour l’expertise, cette dernière étant de loin la plus avantageuse pour vous, et gage d’honnêteté du professionnel.
Les informations indispensables du rapport d’expertise d’un bijou
Le contenu d’un rapport d’expertise obéit à des règles strictes, et doit par conséquent contenir quelques informations-clés : description détaillée du bijou et de chacune de ses parties, précision des types de matériaux qui le composent avec leurs quantités respectives exprimées dans les standards internationaux, les dimensions de la gemme. Les éventuels termes techniques et abréviations utilisés doivent également être expliqués dans le document, ainsi qu’une présentation de l’expert. Pour étayer les informations, des photos sont recommandées, prises par l’expert ou par vous. Elles peuvent vous être d’une aide précieuse si vous sollicitez un remboursement en cas de perte ou de vol.
mercredi, juillet 16 2014
Les étapes de fabrication des bijoux
Par Sarah Petit le mercredi, juillet 16 2014, 12:18
Les bijoux, même les plus simples et minimalistes, passent par plusieurs étapes avant d’arriver sur les écrins des bijoutiers. La fabrication des bijoux est un travail artistique puisqu’ils sont dessinés par des passionnés. Le dessin du bijou est d’ailleurs la première étape de fabrication. Le joaillier s’en charge et crée en fonction de ses inspirations et des styles de bijoux qu’il souhaite créer. Une maquette en cire est ensuite réalisée, mais aucun empierrement n’est encore effectué à cette étape. Vient ensuite la fabrication d’une autre maquette, cette fois en métal. Le laiton est le métal utilisé habituellement par les bijoutiers, mais cela peut varier d’un artisan à l’autre. Le moule qui sera utilisé pour la fabrication du bijou est créé à partir de cette maquette en métal. Le moule est réalisé soit avec du latex, soit avec de la silicone. Un moule en latex est réalisé par coagulation dans un vulcanisateur. Ce moule est compatible uniquement avec une maquette en métal parce que le métal supporte mieux la presse. Si le joaillier travaille uniquement avec une maquette en cire, il devra fabriquer un moule en silicone qui ne nécessite pas de presse. Au lieu du vulcanisateur, le moule en silicone est créé à froid grâce au durcissement de la matière à l’aide d’un catalyseur. Une fois le moule prêt, une réplique exacte du bijou (la monture sans pierre) est réalisée à remplissant simplement le moule de cire. Les artisans se montrent particulièrement délicats à cette étape parce que la cire est une matière assez fragile. Les différentes répliques en cire ainsi réalisées sont par la suite placées sur un arbre à cire. Les répliques les plus lourdes sont placées à la base de l’arbre à cire et les plus légères en haut. Ensuite, le joaillier fait couler du plâtre dans un cylindre en métal au milieu duquel est placé l’arbre à cire. La cire est ensuite fondue quand le cylindre contenant l’arbre à cire est enfourné à 750°C. La cire fondue devient alors une cire perdue, mais elle laisse une empreinte négative dans le plâtre. Le bloc de plâtre est alors posé à l’envers et l’alliage d’or fondu (ou d’argent ou d’un autre métal) y est injecté. Le bloc de plâtre est cassé une fois les montures brutes de fonte ayant pris la forme de l’empreinte négative.
Crédit : bijouterie-horlogerie-lefevre-gard.com
Le joaillier procède alors à une étape cruciale qui consiste à façonner les bijoux dans les moindres détails. Polissoire, laser et d’autres outils artisanaux et technologiques sont à la disposition des joailliers pour corriger les défauts des bijoux. L’artisan procède à la pose du poinçon à cette étape. Pour rappel, tous les bijoux de plus de 3gr sont marqués de deux poinçons : le poinçon de Maître qui est la signature de l’atelier qui crée le bijou et le poinçon d’État, la marque de titrage des métaux. Les bijoux passent ensuite entre les mains du sertisseur, dont la mission est donc de sertir le bijou de la pierre prévue. Il existe plusieurs techniques de sertissage : serti clos, demi-clos, à grain, massé etc. Une fois la pierre fixée sur la monture, le bijou repasse entre les mains du joaillier qui fignole les détails et contrôle que la qualité est irréprochable.
Crédit : bijouterie-horlogerie-lefevre-gard.com
Le joaillier procède alors à une étape cruciale qui consiste à façonner les bijoux dans les moindres détails. Polissoire, laser et d’autres outils artisanaux et technologiques sont à la disposition des joailliers pour corriger les défauts des bijoux. L’artisan procède à la pose du poinçon à cette étape. Pour rappel, tous les bijoux de plus de 3gr sont marqués de deux poinçons : le poinçon de Maître qui est la signature de l’atelier qui crée le bijou et le poinçon d’État, la marque de titrage des métaux. Les bijoux passent ensuite entre les mains du sertisseur, dont la mission est donc de sertir le bijou de la pierre prévue. Il existe plusieurs techniques de sertissage : serti clos, demi-clos, à grain, massé etc. Une fois la pierre fixée sur la monture, le bijou repasse entre les mains du joaillier qui fignole les détails et contrôle que la qualité est irréprochable.
vendredi, juillet 11 2014
Les traitements des bijoux
Par Sarah Petit le vendredi, juillet 11 2014, 16:26
Les bijoux comme les bagues ou les boucles d’oreilles en argent, en or ou dans d’autres matériaux passent par de nombreux processus avant leur mise en vente. Les traitements des métaux figurent parmi les phases incontournables que les joailliers pratiquent pour garantir la solidité et la longévité des bijoux qu’ils créent.
Pratiqué depuis 1803, le rhodiage est l’un des principaux traitements de métaux en bijouterie. Cela consiste à recouvrir les bijoux et les pièces d’orfèvrerie en argent d’un dépôt électrolytique de rhodium pour que le matériau ne ternisse pas avec le temps. L’oxydation de l’argent a été pendant longtemps un grand problème, jusqu’à ce que les chercheurs proposent cette solution. Le rhodium est en fait un métal noble qui ne ternit pas et sur lequel aucun agent extérieur ne peut agir. Plusieurs solutions sont proposées, mais le rhodiage est le plus efficace pour protéger l’or et les matériaux du groupe platine. Très résistant aux corrosions, le rhodiage est d’ailleurs très utilisé dans d’autres domaines, notamment en dentisterie et dans la fabrication de certains instruments scientifiques.
Le point sur la technique du rhodiage :
Également utilisé pour que les métaux gardent leur brillance intacte et résistent aux agents extérieurs pouvant les oxyder, le passivage consiste à dégraisser un métal, à le tremper dans un bain de passivation et à le laisser sécher à l’air chaud. Le bijou est alors recouvert d’une fine couche de verni incolore à la fin du processus.
Comment parler des traitements de métaux précieux sans présenter la dorure ? Cette technique durant laquelle les bijoux, objets d’art et autres pièces précieuses sont recouverts d’or est très pratiquée depuis l’Antiquité. La feuille d’or qui est très fine, est la plus utilisée, mais la dorure s’est améliorée au fil du temps et plusieurs méthodes sont actuellement utilisées. Donc la dorure de métaux se fait avec des feuilles d’or, au mercure ou encore avec la méthode du Galvani.
L’argenture est également un traitement fréquent de métaux. Cette technique se fait sur pièces métalliques et sur verre ou sur miroir.
Pratiqué depuis 1803, le rhodiage est l’un des principaux traitements de métaux en bijouterie. Cela consiste à recouvrir les bijoux et les pièces d’orfèvrerie en argent d’un dépôt électrolytique de rhodium pour que le matériau ne ternisse pas avec le temps. L’oxydation de l’argent a été pendant longtemps un grand problème, jusqu’à ce que les chercheurs proposent cette solution. Le rhodium est en fait un métal noble qui ne ternit pas et sur lequel aucun agent extérieur ne peut agir. Plusieurs solutions sont proposées, mais le rhodiage est le plus efficace pour protéger l’or et les matériaux du groupe platine. Très résistant aux corrosions, le rhodiage est d’ailleurs très utilisé dans d’autres domaines, notamment en dentisterie et dans la fabrication de certains instruments scientifiques.
Le point sur la technique du rhodiage :
Également utilisé pour que les métaux gardent leur brillance intacte et résistent aux agents extérieurs pouvant les oxyder, le passivage consiste à dégraisser un métal, à le tremper dans un bain de passivation et à le laisser sécher à l’air chaud. Le bijou est alors recouvert d’une fine couche de verni incolore à la fin du processus.
Comment parler des traitements de métaux précieux sans présenter la dorure ? Cette technique durant laquelle les bijoux, objets d’art et autres pièces précieuses sont recouverts d’or est très pratiquée depuis l’Antiquité. La feuille d’or qui est très fine, est la plus utilisée, mais la dorure s’est améliorée au fil du temps et plusieurs méthodes sont actuellement utilisées. Donc la dorure de métaux se fait avec des feuilles d’or, au mercure ou encore avec la méthode du Galvani.
L’argenture est également un traitement fréquent de métaux. Cette technique se fait sur pièces métalliques et sur verre ou sur miroir.
dimanche, juillet 6 2014
Découvrez les bijoux rétro
Par Sarah Petit le dimanche, juillet 6 2014, 11:48
Les bijoux de style Art Nouveau figurent parmi les bijoux rétro par excellence. L’Art Nouveau est né vers les années 1860 et ce style artistique a séduit de nombreux pays, entre autres l’Angleterre, la France, l’Allemagne etc. L’Art Nouveau est en quelque sorte l’expression d’une rencontre entre l’Occident et le Japon qui commençait à peine à s’ouvrir au monde. Si les bijoux étaient jusqu’alors créés essentiellement dans des matériaux très prestigieux, l’Art Nouveau se traduit par l’utilisation de pierres et de matières délaissées auparavant. Les bijoux de style Art Nouveau sont donc en opale, en perles baroques, en ivoire, en corne ou encore en pierre de lune. La nature, les animaux et la femme sont les principaux sujets. On retrouvait alors des fleurs ouvertes et apparentes (orchidée, iris etc.) Les motifs Art Nouveau représentent aussi des arbres, des rameaux, des baies etc. Concernant les motifs sur les animaux, les insectes, les animaux aquatiques et les animaux fantastiques comme les dragons caractérisent ces bijoux. Les motifs féminins quant à eux, représentent la femme sous un angle « osé » parfois scandaleux (pour l’époque) Elle est dénudée ou à moitié vêtue, les cheveux détachés et les courbes en avant.
Crédit : beatricea.e.b.f.unblog.fr
Les bijoux Belle Époque inspirés des styles artistiques de 1870 à 1915, sont également très tendances dans la catégorie des bijoux rétro. Ce style met à l’honneur les bijoux de style classique, très empierrés et ornés de motifs de nœuds, de rubans, de franges, de croisillons etc. Réalisés en or jaune mat ou satiné, les bijoux Belle Époque sont minimalistes. Les bagues sont de petite taille et les colliers formés d’une chaîne fine et d’un pendentif ou d’un motif central.
Le style Art Déco est également incontournable dans les bijoux rétro. Datant des années folles, c’est-à-dire entre 1920 et 1935, ce style reflète l’envie d’amusement et de décompression d’après guerre. Les bijoux de ce style incarnent donc le renouveau. Finement travaillés, les bijoux Art Déco représentent des sculptures et de l’architecture à travers une géométrie épurée. En pratique, les couleurs et les lignes sont nettes et franches. L’Art Déco est en quelque sorte une réponse faite par les joailliers qui n’ont pas créé avec un style Art Nouveau. Les bijoux Art Déco reflète l’ère de l’industrialisation avec des motifs représentants des écrous, des hélices d’avion, des boulons ou encore des thèmes en rapport avec le sport automobile. Les végétaux et les animaux sont également à l’honneur et les animaux « sauvages » comme les panthères, les fox, les tigres ou encore les gazelles sont très représentatifs des bijoux Art Déco. Ce style se caractérise aussi par des motifs asiatiques et égyptiens. Il est donc fréquent de trouver des bijoux Art Déco avec des motifs représentants bouddhas, des dragons, des pagodes ou encore des sphinx ou d’autres animaux et personnages de l’Égypte ancien. Ces bijoux ont également des spécificités propres à cette époque. La broche est le bijou Art Déco par excellence. Disponible dans de nombreuses formes, elle se porte sur la poitrine évidemment, mais aussi à l’épaule, sur la ceinture, sur le chapeau etc. Il existe des broches boucles, des broches plaques, des broches à épingles etc. Les bracelets Art Déco, quant à eux, sont rigides et imposants. Ils se portent « normalement » ou en haut du bras. Les colliers et sautoirs sont également imposants, qu’ils soient longs ou au ras du cou. Perles, pierres dures, pompon…les accessoires étaient variés, permettant aux bijoux d’être portés aussi bien en journée qu’en soirée. Concernant les boucles d’oreilles, les modèles Art Déco sont longs, en forme de goutte, d’anneaux ou de disques. En effet, à la suite de la guerre, les femmes adoptaient une coiffure courte, à la garçonne d’où la nécessité d’habiller les oreilles de bijoux imposants. Pour ce qui est des bagues, le style Art Déco se traduit par des chevalières massives et empierrées. La pierre centrale est entourée d’un escalier.
Crédit : framboisemood.files.wordpress.com
Envie d’un bracelet en argent ou en or ou d’un autre bijou dans un style rétro ? Les bijoutiers d'aujourd'hui trouvent encore leur inspiration parmi les collections vintage.
Crédit : beatricea.e.b.f.unblog.fr
Les bijoux Belle Époque inspirés des styles artistiques de 1870 à 1915, sont également très tendances dans la catégorie des bijoux rétro. Ce style met à l’honneur les bijoux de style classique, très empierrés et ornés de motifs de nœuds, de rubans, de franges, de croisillons etc. Réalisés en or jaune mat ou satiné, les bijoux Belle Époque sont minimalistes. Les bagues sont de petite taille et les colliers formés d’une chaîne fine et d’un pendentif ou d’un motif central.
Le style Art Déco est également incontournable dans les bijoux rétro. Datant des années folles, c’est-à-dire entre 1920 et 1935, ce style reflète l’envie d’amusement et de décompression d’après guerre. Les bijoux de ce style incarnent donc le renouveau. Finement travaillés, les bijoux Art Déco représentent des sculptures et de l’architecture à travers une géométrie épurée. En pratique, les couleurs et les lignes sont nettes et franches. L’Art Déco est en quelque sorte une réponse faite par les joailliers qui n’ont pas créé avec un style Art Nouveau. Les bijoux Art Déco reflète l’ère de l’industrialisation avec des motifs représentants des écrous, des hélices d’avion, des boulons ou encore des thèmes en rapport avec le sport automobile. Les végétaux et les animaux sont également à l’honneur et les animaux « sauvages » comme les panthères, les fox, les tigres ou encore les gazelles sont très représentatifs des bijoux Art Déco. Ce style se caractérise aussi par des motifs asiatiques et égyptiens. Il est donc fréquent de trouver des bijoux Art Déco avec des motifs représentants bouddhas, des dragons, des pagodes ou encore des sphinx ou d’autres animaux et personnages de l’Égypte ancien. Ces bijoux ont également des spécificités propres à cette époque. La broche est le bijou Art Déco par excellence. Disponible dans de nombreuses formes, elle se porte sur la poitrine évidemment, mais aussi à l’épaule, sur la ceinture, sur le chapeau etc. Il existe des broches boucles, des broches plaques, des broches à épingles etc. Les bracelets Art Déco, quant à eux, sont rigides et imposants. Ils se portent « normalement » ou en haut du bras. Les colliers et sautoirs sont également imposants, qu’ils soient longs ou au ras du cou. Perles, pierres dures, pompon…les accessoires étaient variés, permettant aux bijoux d’être portés aussi bien en journée qu’en soirée. Concernant les boucles d’oreilles, les modèles Art Déco sont longs, en forme de goutte, d’anneaux ou de disques. En effet, à la suite de la guerre, les femmes adoptaient une coiffure courte, à la garçonne d’où la nécessité d’habiller les oreilles de bijoux imposants. Pour ce qui est des bagues, le style Art Déco se traduit par des chevalières massives et empierrées. La pierre centrale est entourée d’un escalier.
Crédit : framboisemood.files.wordpress.com
Envie d’un bracelet en argent ou en or ou d’un autre bijou dans un style rétro ? Les bijoutiers d'aujourd'hui trouvent encore leur inspiration parmi les collections vintage.
jeudi, juillet 3 2014
Petite histoire de la bijouterie
Par Sarah Petit le jeudi, juillet 3 2014, 16:55
L’attrait des hommes pour les bijoux est vieux comme le monde, puisque des vestiges de la Préhistoire contiennent des parures ornées de coquillages, de pierres, de cornes ou d’os, et même des pendeloques en dents d’animaux ! Les plus anciens objets de parure sont des petits coquillages percés retrouvés dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud et datés de 75 000 ans ! Depuis cette période donc, hommes et femmes portaient des bijoux sur eux, sur leurs coiffes, ou incrustés à leurs vêtements.
Si les bijoux ont évolué différemment dans les différentes civilisations au cours des siècles, il existe néanmoins dans leur histoire quelques moments-clés communs.
L’Antiquité est une étape importante, avec l’apparition du métal et la première utilisation de l’or dans l’orfèvrerie. Les techniques se perfectionnent et le marché prend de l’ampleur. Les Égyptiens, réputés pour leur goût des belles choses et du raffinement, introduisent une technique supplémentaire en lançant le sertissage avec des pierres précieuses choisies en fonction symbolique.
Rapidement de véritables joyaux se répandent à travers le monde. En France, par exemple, la joaillerie a véritablement connu son envol grâce au cardinal Mazarin sous le règne de Louis XIII.
L’essor du commerce mondial accélère l’essor de la bijouterie, car des métaux précieux et des pierres précieuses sont ramenés d’Asie et d’Amérique du Sud. Dans le même temps, les bijoutiers sont de plus en plus nombreux à s’installer dans les comptoirs d’échanges, et diversifient les styles afin de satisfaire les attentes des clients.
L’industrialisation fait souffler un autre vent de révolution, car la production en série crée une nouvelle catégorie de bijoux désormais accessibles à tous, à côté des pièces uniques considérées comme luxueuses et plus onéreuses.
La Première Guerre mondiale marque un autre tournant. Dans le but de participer à l’effort de guerre, l’or et l’argent sont accaparés par les gouvernements, tandis que les artisans sont mobilisés ou enrôlés pour travailler dans l’industrie des armes.
Pour remplacer les métaux précieux, des alternatives simples comme le fer, le cuivre ou l’aluminium commencent à être exploités. Au même moment, l’émancipation de la femme libère également les goûts pour un genre de parures inédit. Les bijoux fantaisie sont officiellement nés !
La Seconde Guerre mondiale, qui entraîne une paralysie de l’industrie du bijou, accentue le phénomène ; on revient alors vers la simplicité des composants, mais sans cesser d’affiner les procédés et les techniques en les combinant avec le savoir-faire ancestral.
De nos jours, les bijoux sont des accessoires de mode incontournables, et les créateurs rivalisent d’imagination pour mettre au point des modèles toujours plus beaux et au design original. Les matières utilisées sont de plus en plus variées : métaux, cuir, tissu, perles, plastique, fils… et les bijoux dits « ethniques » importés ou inspirés de peuples lointains sont très appréciés, apportant une jolie note d’exotisme à toutes les tenues.
La vente de bijoux aussi s’est adaptée aux changements d’habitude des consommateurs. Autrefois exposés et vendus dans les ateliers des artisans puis des boutiques des grands noms de la joaillerie, ils ont commencé à envahir les centres commerciaux. Plus récemment, avec l’avènement d’Internet, ils s’installent aussi sur la Toile. Ce canal de distribution connaît d’ailleurs un grand succès, offrant la praticité, le choix, la sécurité, le prix et la qualité. N'importe qui peut donc acheter une jolie bague ou un pendentif en or depuis son ordinateur !
Si les bijoux ont évolué différemment dans les différentes civilisations au cours des siècles, il existe néanmoins dans leur histoire quelques moments-clés communs.
L’Antiquité est une étape importante, avec l’apparition du métal et la première utilisation de l’or dans l’orfèvrerie. Les techniques se perfectionnent et le marché prend de l’ampleur. Les Égyptiens, réputés pour leur goût des belles choses et du raffinement, introduisent une technique supplémentaire en lançant le sertissage avec des pierres précieuses choisies en fonction symbolique.
Rapidement de véritables joyaux se répandent à travers le monde. En France, par exemple, la joaillerie a véritablement connu son envol grâce au cardinal Mazarin sous le règne de Louis XIII.
L’essor du commerce mondial accélère l’essor de la bijouterie, car des métaux précieux et des pierres précieuses sont ramenés d’Asie et d’Amérique du Sud. Dans le même temps, les bijoutiers sont de plus en plus nombreux à s’installer dans les comptoirs d’échanges, et diversifient les styles afin de satisfaire les attentes des clients.
L’industrialisation fait souffler un autre vent de révolution, car la production en série crée une nouvelle catégorie de bijoux désormais accessibles à tous, à côté des pièces uniques considérées comme luxueuses et plus onéreuses.
La Première Guerre mondiale marque un autre tournant. Dans le but de participer à l’effort de guerre, l’or et l’argent sont accaparés par les gouvernements, tandis que les artisans sont mobilisés ou enrôlés pour travailler dans l’industrie des armes.
Pour remplacer les métaux précieux, des alternatives simples comme le fer, le cuivre ou l’aluminium commencent à être exploités. Au même moment, l’émancipation de la femme libère également les goûts pour un genre de parures inédit. Les bijoux fantaisie sont officiellement nés !
La Seconde Guerre mondiale, qui entraîne une paralysie de l’industrie du bijou, accentue le phénomène ; on revient alors vers la simplicité des composants, mais sans cesser d’affiner les procédés et les techniques en les combinant avec le savoir-faire ancestral.
De nos jours, les bijoux sont des accessoires de mode incontournables, et les créateurs rivalisent d’imagination pour mettre au point des modèles toujours plus beaux et au design original. Les matières utilisées sont de plus en plus variées : métaux, cuir, tissu, perles, plastique, fils… et les bijoux dits « ethniques » importés ou inspirés de peuples lointains sont très appréciés, apportant une jolie note d’exotisme à toutes les tenues.
La vente de bijoux aussi s’est adaptée aux changements d’habitude des consommateurs. Autrefois exposés et vendus dans les ateliers des artisans puis des boutiques des grands noms de la joaillerie, ils ont commencé à envahir les centres commerciaux. Plus récemment, avec l’avènement d’Internet, ils s’installent aussi sur la Toile. Ce canal de distribution connaît d’ailleurs un grand succès, offrant la praticité, le choix, la sécurité, le prix et la qualité. N'importe qui peut donc acheter une jolie bague ou un pendentif en or depuis son ordinateur !